AGIRC-ARRCO : les pensions de retraite complémentaire subiront une revalorisation de 0,5 point inférieur à l’inflation

Patrimoine - Immobilier,Retraite

En juillet 2021, la CFDT, la CFTC et le patronat ont signé un accord visant à ramener le régime complémentaire de retraite, AGIRC-ARRCO, à l’équilibre. Après 10 années de déficit, les comptes du régime des salariés du privé étaient repassés dans le vert en 2019. Depuis la crise sanitaire et le recours massif au chômage partiel en 2020, un trou de 4 milliards d’euros s’est de nouveau creusé dans les comptes de la caisse de retraite.

Pour y remédier, l’accord rédigé en juillet prévoit une sous-indexation des pensions de 0,5 point par rapport à l’inflation au 1er novembre 2021. Cela représente une augmentation de la valeur du point retraite de 0,9 % au lieu de 1,4 % pour les 13 millions de pensionnés du régime AGIRC-ARRCO, soit une baisse de pouvoir d’achat.

L’accord national interprofessionnel (ANI) du 10 mai 2019 prévoit une revalorisation des pensions complémentaires AGIRC-ARRCO, chaque année, en fonction de l’inflation hors tabac

Pour rappel, l’accord national interprofessionnel (ANI) du 10 mai 2019 prévoit une revalorisation des pensions complémentaires, chaque année, en fonction de l’inflation hors tabac. En outre, ce texte prévoit également une marge de manœuvre de 0,2 point au-dessus ou en dessous de l’inflation.

Or selon nos confrères du Parisien, si cet accord n’est pas officiellement validé, il devrait l’être au 1er octobre. En effet, le texte n’a pas obtenu la majorité des voix des syndicats, mais la représentativité des signataires dépasse les 30 % exigés.

Le texte pourrait être considéré comme nul et non avenu, si tous les syndicats non-signataires – il s’agit de la CFT, FO et la CFE-CGC – exercent un droit de véto. Une décision qui leur appartient jusqu’au 1er octobre. Or, leurs intentions sont en partie connues :

  • La CFE-CGC fera valoir son droit d’opposition ;
  • La CGT ne s’est pas exprimée ;
  • Force ouvrière ne devrait pas s’opposer au texte.

Le secrétaire général de FO, Yves Veyrier a confirmé aux Echos : « La pandémie a impacté les recettes des régimes, on avait fait des propositions pour passer ce cap compliqué autrement qu’en pénalisant les pensionnés mais nous n’avons pas été suivis par les signataires de l’avenant. »

N’hésitez pas à prendre contact avec nos conseillers au 02 51 53 81 37 ou envoyez-nous un message

Publié par Patric Pommeau Patrimoine – Source

Commentaires récents

    Laisser un commentaire

    N'hésitez pas à prendre contact avec nos conseillers